Troisième jour de messe à 4h30 au séminaire (même début qu’hier)
Réveil donc très matinal pour assister à la messe dans la chapelle qui chaque jour se vide un peu plus, il faut croire que les pannes de réveil se multiplient dans San Carlos.
Mon réveil, lui, est en pleine forme. Pas le temps de chipoter à la sonnerie car sinon je vais me rendormir directement.
Bonne douche froide (quand il y a de l’eau) et en avant pour la journée.
Ce matin justement il n’y a pas d’eau.
Après la messe, je vais chercher le petite déjeuner en ville avec Berna et Irène.
Nous déjeunons tous ensemble autour de différents plats et pains, le tout accompagné d’un café crème.
Allongé je m’endors, me réveillant deux heures après, à 9h, heure à laquelle je suis sensé commencer mon travail.
Je file recracher mon oreiller en prenant la douche car l’eau à finie de se balader et est revenu dans les tuyaux.
Ce matin je travaille un peu avec Irène et beaucoup pour moi car je me suis lancé dans la rédaction de mon rapport de stage, ce qui va me prendre beaucoup de temps.
Nous déjeunons entre volontaires à l’évêché.
Retour au travail, je pars avec Axelle pour aller récupérer des teeshirts dans San Carlos puis je me remets au travail.
L’après midi passe très vite jusqu’à 4pm.
Berna et Father Edwin m’appellent pour que je conduise des gens venus de Manille au DSWD (Department of Social Welfare and Development) qui est en charge des cas familiaux qui posent problèmes.
Nous avons un rendez vous avec la directrice de l’office pour un cas d’abus sexuel qui a entrainé de nombreux problèmes.
Une jeune fille a quitté San Carlos pour aller travailler à Manille, Eldorado pour tout un peuple. Dans des conditions très dures, son employeur l’abusait, ainsi que sa sœur qui sentait que son tour allait venir.
Il faut donc prendre soin d’eux.
Bref, je ne suis que le chauffeur mais je connais désormais toute l’histoire et ça fait froid dans le dos. Encore une fois je vois combien les Hommes (en général) peuvent être méchant.
J’ai ouvert les yeux là dessus au moment de la mort d’Angélica, morte à cause de la même chose, la méchanceté d’un homme.
Après notre rendez-vous, je les raccompagne dans leur maison de San Carlos qu’ils ont quittés pour aller à Manille.
Retour pour diner avec l’évêque qui nous gâte de très nombreux mets (crevettes, pizza, fruits et autres)
Repus, je vais me poser dehors pour penser et prier après cette journée.
Fatigué, je m’endors sur le banc… Berna voulant parler me rejoins et me réveille ! Sensation étrange.
Nous parlons longuement des différents problèmes du bureau, de ce cas familial difficile dont elle s’occupe en tant que responsable de l’Action Sociale du diocèse.
Nous rentrons pour nous coucher, prêts pour une courte nuit car le réveil sonnera à la même heure que ce matin.
