Le résumé de ma journée de samedi aurait pu s’arrêter là mais la journée a finie bien plus tard.
Vers 22h30, alors que je naviguais sur internet, je reçois un texto de Berna me demandant si je suis encore réveillé à cette heure là et me disant qu’Angelica est en train de mourir et demande à la voir
Je file donc au bureau, prends les clés du tricycle et me rends avec Berna à l’hôpital.
Nous traversons San Carlos à vive allure, personne dans les rues donc peu de risque d’accidents.
Arrivé dans la chambre, je retrouve la grand-mère, JP et son cousin. Joshua vagabonde.
Sentant la fin approcher, je décide de prendre avec moi les deux frères d’Angelica pour aller prier à la Cathédrale.
Nous réveillons le garde afin d’aller brûler quelques cierges à l’oratoire et prier pour leur sœur.
Leur détermination dans la prière me fait tomber quelques larmes que je tente de cacher.
Nous retournons à l’hôpital, il est minuit.
C’est la crise, elle a du mal à respirer, la mort semble vouloir querir son butin…
Les cris de la grand-mère "Angé, Angé, Angé" les pleurs des frères dans mes bras font peser une ambiance horrible.
Nous lui mettons l’assistance respiratoire, cela semble aller mieux.
Celle-ci s’endort, tout comme ceux dans la chambre.
Vers 2h30, je quitte l’hôpital, laissant Berna au chevet de la petite.
A 6h, je reçois un texto de Berna qui a besoin d’aide.
Fatigué, j’ai du mal à me lever et pars finalement à 7h30 avec Odile pour aller la rejoindre.
Elle semble aller mieux.
Berna repars avec nous. Sur le chemin du retour, nous allons au marché pour acheter quelques fruits afin de faire de la confiture.
De retour à l’évêché, petit déjeuner et messe au séminaire.
Après cela, je retourne seul à l’hôpital pour apporter une carte de donneur de sang pour la transfusion d’Angelica.
La chambre est pleine de personnes venus voir ce qui se passe.
Je prends la main d’Angelica. Elle se met à pleurer.
En effet, elle veut que personne ne la touche car cela lui rappel trop de mauvais souvenirs. Je lui dis que c’est Tristan, alors elle cesse de pleurer et me sourit.
Je rentre déjeuner avec les autres volontaires.
L’après midi, je fais une très grosse sieste avant d’aller faire un tennis à 16h avec un séminariste et un peu de badminton avec les enfants de Berna.
A 19h, j’accompagne Berna et JP à l’hôpital.
Berna et JP reste à l’hôpital tandis que je rejoins les autres volontaires pour aller diner en ville afin de se changer les idées.
Berna m’appel pour que je la rejoigne.
Nous devons aller acheter des médicaments et des seringues car l’hôpital ne les fournis pas.
Nous parcourons toute la ville à la recherche d’un instrument nécessaire pour la transfusion mais sans succès.
Nous déposons JP qui passera la nuit avec sa sœur à l’hôpital.
Avec Berna, nous retournons au restaurant pour savourer un bon petit diner avant de rentrer à l’évêché.
Une journée fatiguante mais si belle s’achève.
J’ai vu la mort venir très prêt.
Celui-ci est un bel hôpital... (maternité)