Après s’être couché à minuit et demi, le réveil à 3h15 est assez difficile je l’avoue. Ce matin encore je vais au rosaire et à la messe.
Nous y allons avec Berna en tricycle, ce qui nous permet de suivre la procession sur notre moto et d’assister à la messe assis convenablement à l’intérieur.
Après la messe, nous prenons notre petit déjeuner chez Johanna, responsable de la production dans la corporation et dont le mari est président de la chapelle où a eu lieu la messe.
Nous passons par le marché avant de rentrer à l’évêché.
Petite sieste avant de prendre la camionnette pour retourner à Don Salvador.
Gaspard et Rose ont prévu la visite d’une immense chute d’eau non loin de l’église.
Pour descendre c’est assez simple bien que cela glisse avec la pluie qui est tombée cette nuit.
Une fois en bas, c’est magique, le violence de l’eau est incroyable, nous nous rafraichissons dessous. Presque tout les français du mariage sont présents dans une bonne ambiance.
Nous remontons difficilement puis je fais la navette entre l’église et le point d’arrivé.
A chaque fois la camionnette est pleine à craquer. Faire cela en France est complètement impossible.
5 aller/retour plus tard, j’ peux enfin déjeuner avec Berna et Pierre (ancien volontaire dans la même mission que moi).
Father Geroy utilisant la voiture, je décide d’aller faire une petite sieste avec Berna dans son presbytère. Deux heures après nous nous réveillons, la nuit est déjà là.
Nous chargeons la camionnette avec tout ce qui reste sur place. Il n’y a plus la place pour un chat.
Après un petit karaoké final, je prends la route avec Thibaud et Berna.
Je suis fatigué, il pleut, je ne prends pas de risque.
Une fois en bas, il faut déchargé tout cela à l’évêché.
J’accompagne en voiture les quelques français qui dorment ici pour aller au restaurant. Je suis devenu driveur.
De retour, nous prenons une petite bière avec Berna et Pierre pour partager nos expériences et parler de beaucoup de choses qui préoccupent Berna. Pierre la connaît très bien car, comme moi, il a été volontaire ici et Berna a aussi été sa petite maman.
A minuit, fatigués, nous décidons d’aller nous coucher.
Je suis épuisé mais heureux de la journée, des bons moments du weekend.
Tout le monde peut dormir tranquillement.
